L’un travaille au stylo Bic, l’autre avec des marqueurs : venez découvrir les œuvres de Barthélémy Amoros et Cathy Scosceria.
Du mardi 13 février au samedi 9 mars
André Molino, Maire de Septèmes-les-Vallons et Sylvie Laurent, Adjointe à la culture, ont le plaisir de vous inviter au vernissage de l'exposition le mardi 13 février à 18h30.
Barthélémy AMOROS
Après de brillantes études aux Beaux-arts de Marseille soldées par un renvoi, je me suis intéressé notamment à la 3D (dans les années 90 c'était la naissance de la 3d). Ce qui m'a permis de travailler dans l'architecture (je faisais des perspectives d'ambiances) et dans le cinéma/téléfilms. J'ai été propulsé dans la direction des effets spéciaux dans une grande série TF1 de l'époque (Zodiac), puis d'autres ont suivies.
Seule ombre au tableau, j'ai travaillé pour Plus Belle la vie (j'en fais encore parfois des cauchemars).
En parallèle de mon travail, j'ai réalisé quelques expositions de peintures et sculptures.
Le dessin a aussi toujours été présent dans ma vie, si bien qu’à la suite de mon dernier travail (esclave graphiste dans un bureau d'architecture) je me suis lancé dans une production effrénée de « mini » dessins. En utilisant comme média le stylo BIC. Cette préférence pour ce média remonte au lycée où je passais des heures à dessiner (au lieu d'étudier la biographie du Général De Gaulle). J'ai donc voulu approfondir ma technique. J'ai commencé par faire des reproductions de tableaux classiques en touts petits formats (Exemple : La Joconde en 5x3cm), pour démontrer la finesse possible de ce simple outil que l'on retrouve partout sur la planète. Puis, je me suis attaqué aux très grands formats : A4.
Etant également très intéressé par l'émergence des Intelligences Artificielles dans les domaines de créations artistiques (qui vont sans doute donner des vacances contraintes à beaucoup de graphistes, illustrateurs etc.), j'ai par la suite utilisé ces créations comme supports pour mes réalisations.
Cathy SCOSCERIA
A 12 ans, je découvre le dessin en reproduisant des bandes dessinées.
Quelques croquis plus tard, je reçois pour noël un coffret de peinture, mon histoire d'amour en couleur débute alors.
Titulaire d'un baccalauréat A3 (artistique et littéraire), j'entre à la faculté des beaux-arts de Luminy à Marseille.
Grâce à cet enseignement, j'affirme les contours nouveaux de mon univers pictural, privilégiant la couleur et la forme à toute convention figurative.
Mes origines méditerranéennes sont certainement au cœur de mes choix de couleurs.
Que j'emploie la peinture brute ou que je l'épaississe de sable, que je la griffe... Ma technique ne conçoit pas d'esthétique sans aspérité. Je ne peins pas lisse, je peins du relief, du vivant, de la nuance.
Je m'inspire le plus souvent d'un paysage ou d'une photo que je dénude et épure jusqu'à en perdre le sens initial et donner naissance à l'imaginaire des formes et des couleurs.
Puis la crise sanitaire est passée par là, me confinant, m’emprisonnant...
En feuilletant, nostalgique, les albums de mes voyages, je me suis amusée, comme solution d'évasion, à refaire certaines photographies.
Les vieilles habitudes étant tenaces, je lisse et épure les formes de mon support photographique.
Mais, au fur et à mesure, j'inverse le processus et rajoute des détails, encore et encore. Jusqu'à finalement me réconcilier avec l'art figuratif.
N'ayant plus de peinture à ma disposition, je trouve la palette de feutres de mon fils et le voyage en couleur commence...
Après les feutres, je m'essaie aux marqueurs professionnels, me permettant d'avoir accès à d'innombrables couleurs.
Et pour que mes dessins prennent encore plus de relief, pour une prise de pouvoir de la couleur, j'entoure chaque forme d'un fin trait noir.
A travers « mes carnets de voyage » je vous emmène avec moi dans mon univers tout en couleur !
