"Poésie et singularité, du lavis à la mosaïque", retour en vidéo sur le travail de Vanina Mercury, mosaïste & Christine Mamy, peintre

Si vous avez manqué cette exposition exceptionnelle, nous vous proposons une séance de rattrapage à travers la rencontre de ces deux talentueuses artistes. Pour ceux qui ont vu l'exposition, apprenez-en davantage sur leur technique, leur inspiration et leur univers. Laissez-vous guider. Bon visionnage !

Depuis le 9 décembre 2021, un arrêté municipal n'autorise que les réunions institutionnelles ou professionnelles dans les locaux municipaux, et interdit toute manifestation en salle communale (Apéritif, repas, spectacle, goûter, loto). Ainsi, l'exposition "POESIE ET SINGULARITE, DU LAVIS A LA MOSAIQUE" n'a pu être vernie mais elle a cependant été maintenue. 

Formée à la mosaïque décorative par Tiziano Dessi (Maître mosaïste issu de l’école de Spilimbergo en Italie), Vanina Mercury apprend différentes techniques pour réaliser divers styles de mosaïques : contemporaine, byzantine, romaine.

Elle ouvre l’atelier « les précieuses assembleuses » en 2012 à Marseille. Son approche artistique est contemporaine, simplement intuitive et émotionnelle. Elle puise son inspiration dans l’art aborigène pour la vivacité des couleurs et dans les arts déco pour la sensualité des formes. Elle mixe un savoir-faire artisanal et traditionnel de la mosaïque à des idées contemporaines pour aboutir à des créations surprenantes, intemporelles et colorées.
Elle utilise une large gamme de matières glanées ici et là, allant du verre au miroir vers le béton, chacune apportant une tonalité et une personnalité bien particulière à ses mosaïques. Elle aime que les matières se révèlent les unes par rapport aux autres, que les couleurs se contredisent, s’entrechoquent.
Elle joue avec la complémentarité des mats et des brillants, l’opposition des courbes et des lignes pour réaliser des pièces uniques

 

 

Si les œuvres de Christine Mamy peuvent être qualifiées d’abstraites, sa pratique ne se situe pas pour autant dans une abstraction radicale, à l’instar des pionners de l’abstraction, actifs dans la première moitié du 20ième siècle (Kupka, Kandinsky, Mondrian…) qui défendaient l’idée novatrice d’abandonner tout sujet et de ramener la peinture à ses composantes strictes, lignes, formes, couleurs, matière.

Au contraire, Christine Mamy s’autorise la possibilité de faire naître chez le spectateur l’envie de projeter son imaginaire sur la toile et de se rattacher à des images et des émotions intérieures. Elle puise son inspiration dans les sensations emmagasinées lors de déambulations méditatives, parfois de voyages, absorbant à l’occasion la force des nuages, roches, eaux, végétaux afin de les transposer ensuite sur sa toile dans une forme de geste automatique et dans les couches successives qui permettent la construction de son tableau.

 

 

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