Venez découvrir le fonds dys à la médiathèque !
Selon l’Education nationale, sur 12 millions d’élèves scolarisés en France, 840 000 souffrent de troubles DYS.
Ce que l’on appelle communément les troubles « DYS » désigne l’ensemble des troubles d’apprentissages cognitifs dont le nom débute par le préfixe « DYS ».
Les principaux étant :
• la dyslexie (trouble spécifique de la lecture)
• la dyspraxie (trouble du développement moteur et de l’écriture)
• la dyscalculie (trouble des activités numériques)
• la dysphasie (trouble du langage oral)
• la dysorthographie (trouble de l’acquisition de l’expression écrite)
• auxquels s’ajoutent les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H).
Il n’existe pas un trouble « DYS », mais des personnes avec des âges, des goûts, des besoins différents. Nous avons donc choisi de proposer un fonds varié et attrayant, pouvant
correspondre aux besoins et envies de chacun, pour les enfants, les ados et les adultes.
Parmi les différents types de documents existants, nous avons choisi de mettre à disposition du public : des albums (avec ou sans CD), des premiers romans, des romans, quelques documentaires
ainsi que des livres audio (permettant par exemple d’écouter des livres étudiés en classe mais aussi de faciliter les lectures personnelles). Parents et enseignants pourront également
trouver en rayon des documentaires sur ces troubles.
Il est également possible d’emprunter (note: certains de ces outils sont en cours de réception et seront disponibles dans les semaines à venir) :
• Du matériel pouvant faciliter la psychomotricité fine et l’ergonomie : règles de lecture, manchons, règles anti-glisse, afin de tester des outils qui peuvent améliorer le quotidien.
• Des liseuses : il est possible d’emprunter à la médiathèque des liseuses. Elles contiennent chacune près de 100 classiques de la littérature en police Open Dyslexic.
• Des tablettes avec des applications spécialement pensées pour le public dys. Vous pouvez les utiliser dans l’enceinte de la médiathèque.
• Des jeux : éducatifs, de société, … Ils ont été prévus pour améliorer ses compétences mais aussi pour passer de bons moments, seul, en famille ou avec les copains.
Ils vous seront proposés lors des différentes animations.
Vous pouvez consulter la brochure complète ici (bibliographie détaillée et présentation des collections spécialisées).
Cliquez-ci dessous pour voir et réserver les documents, par catégories:
Nous vous proposons également ci-dessous un choix de vidéos documentaires pour vous informer et informer vos enfants sur le sujet.
Les « troubles spécifiques des apprentissages » avec le docteur Revol :
Chef du service de neuropsychiatrie de l’enfant à l’Hôpital neurologique au CHU de Lyon, le Dr Olivier Revol fut l'un des premiers pédopsychiatres à travailler sur les « troubles spécifiques des apprentissages ».
Je suis dyslexique, un court-métrage d'animation, écrit et produit par Mads Johan Øgaard et Jatie Wyman
"Un jeune enfant dyslexique tombe dans un monde entièrement fait de livres. Seul dans cet environnement, il est forcé d'escalader une montagne représentant le système éducatif.
Le court métrage d'animation "Je suis dyslexique" exprime ce que l'on ressent lorsqu'on a une manière différente d'apprendre dans le système scolaire actuel.
Ceux qui apprennent différemment devraient être fiers de qui ils sont et ne devraient jamais être amenés à se sentir seuls.
Le film utilise des métaphores fortes pour dépeindre ces émotions, nous suivons un jeune garçon dans son voyage où il escalade une montagne dans un monde fait de livres.
"Je suis dyslexique" est un court métrage d'animation dirigé par un étudiant, produit et écrit par Mads Johan Øgaard et Jatie Wyman. Nous sommes dyslexiques et avons expérimenté différemment la manière dont le système scolaire tente de gérer les étudiants dyslexiques, les bonnes et les mauvaises. Nous avons fait ce film dans l'espoir de donner aux individus qui vivent l'apprentissage différemment, une chose à laquelle se comparer, se rapporter.
Quelque chose pour dire : " Oui, c'est un voyage difficile, mais tu n'es pas seul et tu peux surmonter les épreuves ! ".
C'est un message fort avec lequel beaucoup d'entre nous n'ont pas grandi. C'est pourquoi nous voulons que ce film soit vu le plus possible , dans l'espoir qu'il donne aux personnes en difficulté le courage de persévérer.
C'est notre premier court métrage, Nous avions un petit budget. Nous avons géré une équipe de 60 autres étudiants, la plupart d'entre eux étaient aussi dyslexiques ou avaient d'autres manières d'apprendre. Nous voulons que les gens soient fiers et sachent qu'ils ne sont pas seuls. Nous croyons que notre système éducatif actuel ne sait pas comment gérer ces différences et que beaucoup d'élèves ne reçoivent pas d'aides appropriées. Nous avons vécu l'expérience d'être regardés de haut parce qu'on avait une manière différente d'apprendre. Nous croyons qu'il est très important de montrer au monde ce que c'est et qu'il est possible de créer des choses magnifiques quand on apprend différemment. Partage-le avec le monde entier !"
Dyslexie, dysorthographie, dyscalculie - INSERM
"Lire, écrire, compter, ces apprentissages sont la base du cursus scolaire. Un enfant connaissant des difficultés en ces domaines court un risque accru de marginalisation, voire de stigmatisation, et une difficulté ultérieure d’insertion sociale. Les principaux troubles des apprentissages scolaires sont la dyslexie (trouble spécifique de la lecture), la dyscalculie (trouble spécifique du calcul) et la dysorthographie (trouble spécifique de l’expression écrite)."
Les troubles DYS - C'est pas sorcier
"Ils ont du mal à lire, à écrire, à compter, à coordonner leurs gestes ou encore à s’exprimer de manière cohérente. Nous nous intéressons aujourd’hui aux enfants atteints de ce que l’on appelle les « troubles dys ».
Qu’il s’agisse de dyslexie, de dyspraxie, de dysphasie, de dyscalculie, de dysorthographie, ils seraient en France entre 10 et 15% à souffrir de tels troubles de l’apprentissage. Des handicaps invisibles, qui peuvent aboutir à un échec scolaire massif et à une grande souffrance morale s’ils ne sont pas bien pris en charge.
Pour comprendre à quel point ces troubles occupent une place importante dans la vie des enfants qui en sont atteints, Fred va rencontrer de jeunes patients et les adultes impliqués dans leur accompagnement.
Jamy, lui, va installer son laboratoire au Neurospin, un centre de référence en imagerie cérébrale près de Paris, où l’on étudie notamment le fonctionnement du cerveau des personnes «dys»."
Hyperactivité, TDAH : quelle prise en charge ? - On se dit tout ! - La Maison des parents
"Des enfants qui ont du mal à tenir en place mais surtout des enfants « dans la lune » qui ont du mal à se concentrer longtemps sur la même chose…
Une fois diagnostiqués, les Troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité ou TADH nécessitent une prise en charge.
Pour aider l’enfant dans ses apprentissages et dans sa vie d’enfant, en famille, tout simplement."